Cet ouvrage accompagne l'exposition présentée au Musée des beaux-arts de Nancy du 16 décembre 2004 au 14 mars 2005, puis à Calais du 7 avril à fin août 2005.
Jacques Lipchitz quitte très jeune sa Lithuanie natale pour venir, en 1909, à Paris étudier aux Beaux-arts. Sa rencontre avec les cubistes (Juan Gris et Picasso) fait évoluer son style. Ses propres recherches le mènent assez vite d'un naturalisme très schématisé, appuyé sur la courbe, à l'abstraction dont il explore avec prudence jusqu'en 1917 les multiples possibilités.
Ses oeuvres sont réalisées en divers matériaux : plâtre, cuivre, fer, pierre, carton, bois. Le thème de la figure se trouve peu à peu porté aux limites de la lisibilité. C'est vers 1925 qu'il inventera les transparents,réalisations légères à claire-voie, faites d'éléments de bois et de carton découpé, puis fondues en bronze à la cire perdue. En 1941, il s'installe à New York pour fuir la guerre et un public parisien devenu moins sensible aux recherches plus lyriques menées depuis 1930. Il participe à la Biennale de Venise, en 1952, dans le pavillon français qu'il partage avec Bourdelle et Richier. La commande, en 1946, de fonts baptismaux pour l'église d'Assy lui offre un sujet l'Ascension de la Vierge convenant bien au sentiment baroque qui animera toute la fin de sa carrière.
Les collections du Centre Pompidou se sont enrichies, en 1976, grâce au don effectué par la Fondation Jacques et Yulla Lipchitz.
La plupart des oeuvres exposées sont reproduites, accompagnées de leurs notices explicatives.
Bibliographie.