Après la Commune, Courbet doit s'exiler en Suisse en 1873 et s'installe à La Tour de Peilz où il meurt en 1877. Malade, âgé, durement affecté par le procès de la colonne Vendôme et par son exil, entouré de collaborateurs zélés, Courbet ne serait plus le grand peintre qui avait révolutionné la peinture française et européenne depuis la fin des années 1840.
Pourtant Courbet a continué à être Courbet : un artiste libre qui peint de sublimes paysages de montagnes et de lacs, expose, rencontre ses camarades, s'intéresse à la vie artistique et politique de son pays d'adoption et profite pleinement de la vie.
L'exposition, Gustave Courbet, les années suisses, entend revenir sur cette dernière partie de sa vie et de mesurer l'impact que sa présence sur les bords du lac Léman a eu sur la scène artistique suisse.
Ce catalogue, pourvu de nombreux essais courts écrits par les meilleurs spécialistes de l'artiste et doté d'une importante chronologie, se veut une référence en histoire de l'art pour cette période bouleversante qui n'a fait l'objet que de publications très limitées.
Catalogue de l'exposition au musée des Beaux Arts de Genève du 5 sept 2014 au 4 janvier 2015