La première partie du catalogue s'attache à décrire les spécificités de ces étoffes tissées "Empire", expression purement française et apogée du néo-classicisme, en faisant le point sur les dernières recherches.
Elle évoque le rôle historique de Bonaparte et son énergie pour sauver la "fabrique lyonnaise", fer de lance des "Arts industriels", celui du garde-meuble impérial ainsi que les grandes commandes impériales dont le musée conserve de précieux éléments. Dans la décoration intérieure, les étoffes empires manifestent dans leur conception une homogénéité jamais atteinte, dans laquelle le rôle des soieries est fondamental, des rapports de la soierie avec le papier peint sont évoqués, et pour terminer cette première partie, un regard est lancé sur une spécialité lyonnaise très mal connue : le tableau tissé, avec des portraits de Napoléon et une documentation originale sur sa fabrication.
La seconde partie est consacrée aux broderies et aux costumes de cette époque dont certains de la garde-robe de Joséphine, ainsi que des pièces originales de l'environnement textile qu'elle affectionnait.
La part du costume masculin est évoquée avec des habits et des gilets brodés, et comment Lyon réalisait sur ses métiers à tisser aussi bien des étoffes "pour le meuble" que pour la robe. Il convient de noter qu'un certain nombre de spécificités textiles "inclassables" de l'époque seront également présentées : robes brodées en platine par Joséphine, des housses de dromadaires de l'expédition en Egypte, ainsi que de nombreuses pièces à valeur anecdotique.