Ce livre, rédigé par la belle-fille de Madame Paulette, présente pour la première fois le travail de cette grande modiste parisienne. Celle qui couvrit les têtes des femmes les plus célèbres des années 1950 au début des années 1980.
Née en 1900, Madame Paulette apprend son métier dans l'entre-deux guerres pour devenir, dès les années 1940, celle dont la clientèle compte aussi bien des artistes telles que Greta Garbo, Marlène Dietrich ou Audrey Hepburn que des personnalités comme Eva Perron, la Bégum Aga khan, mais aussi la Princesse Paola, la Princesse Grace, Simone de Beauvoir ou Mme Claude Pompidou.
Les plus grands photographes de mode tels que Richard Avedon, Helmut Newton ou encore Horst P. Horst se battent pour avoir les derniers modèles de chapeaux de Madame Paulette pour leurs prises de vue dans Vogue ou Harper's Bazaar ainsi que dans les magazines français. C'est à elle que Cecil Beaton demande de créer les chapeaux pour My fair Lady et .
Les ateliers de Madame Paulette répondaient aux commandes de très nombreux couturiers, à commencer par Robert Piguet, qui fut l'un de ses amis. Puis Pierre Balmain, Pierre Cardin, Louis Féraud, Coco Chanel - elle-même une ancienne modiste - s'adressèrent à elle. A 80 ans passés, Madame Paulette créa encore des chapeaux pour des stylistes comme Claude Montana ou Thierry Mugler.
Son originalité, sa formidable indépendance, sa capacité à sentir les personnalités pour lesquelles elle créait des chapeaux uniques, restèrent intactes tout au long de sa longue carrière. Elle mena sa vie avec beaucoup d'audace, étendant son activité aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.
Ce livre est un hommage à une modiste qui occupa le milieu de la scène de la mode dans la seconde moitié du XXe siècle.
Annie Schneider, disposant des archives familiales, retrace de manière bien documentée cette vie hors du commun.
Cet ouvrage est aussi un hommage indirect à la mode, aux couturiers et, enfin et surtout, à cet élément indissociable de l'élégance qu'était - et qui est encore - le chapeau.
Le livre d'Annie Schneider est préfacé par Stephen Jones, un des modistes actuels les plus en vue.
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