Cette publication rend compte à la fois des études réalisées sur Léon de Beylié, sur son parcours d'amateur d'art comme sur sa carrière militaire, et des différents aspects de sa collection, notamment son versant extrême-oriental. Il permet pour la première fois de prendre la juste mesure de ce que fut ce personnage hors du commun et de ce qu'il offrit, dans son immense générosité, au musée de Grenoble.
Grâce à lui, non seulement un ensemble de peintures et de sculptures de très haute qualité entra dans les collections, mais aussi des pièces d'archéologie antique et près de deux mille oeuvres et objets provenant d'Extrême-Orient. Lors de la restructuration des collections du musée au début des années 70, la quasitotalité de cette collection fut entreposée dans les réserves et le général de Beylié demeura alors associé pour la postérité, au seul nom de Zurbarán.
Sainte Lucie, tempera sur bois du XIIIe siècle attribuée à Jacopo Torriti, les quatre Zurbarán, Saint Florian, sculpture en bois polychrome d'un artiste allemand du XVIe siècle, et le portrait d'artiste d'Ary Scheffer, daté de 1830, sont quelques-unes des oeuvres les plus prestigieuses des cent neuf pièces d'art européen données par Léon de Beylié.
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