Dès la genèse des projets de Roger Taillibert, architecte né en 1926 dans la région de Chambord, l'étude plastique se nourrit de réflexions liées au respect de diverses exigences : la recherche de la forme, le choix de la technique et la volonté du moindre coût.
Ce sont les grands équipements sportifs réalisés par Roger Taillibert, tout comme leurs solutions techniques audacieuses, qui ont façonné sa réputation de bâtisseur.
Il doit en effet aux voiles minces de la piscine de Deauville, aux couvertures textiles mobiles de la piscine Carnot à Paris et aux structures préfabriquées et précontraintes à grande portée du Parc des Princes d'avoir réalisé d'importants projets à l'étranger.
Citons, entre autres, les installations olympiques de Montréal, l'extraordinaire Club des officiers d'Abû Dhabî - complexe de loisirs culturels et sportifs de 250 000 m2 - ou le Centre national sportif et culturel de Luxembourg, qui couvre une surface totale de plus de 100 000 m2.
À l'orée des années 60, il relève le défi du gouvernement français, qui souhaite construire très rapidement des équipements permettant la natation, et trouve des solutions peu onéreuses.