Courbet revendiquait n'appartenir à aucune école, se positionnant comme un artiste libre, indépendant et menant sa carrière avec l'objectif affirmé de créer une manière de « peindre le réel » qui lui serait propre. Cette école de la nature s'affirma dès sa prime jeunesse, alors qu'il s'initiait au dessin et à la peinture « de plein air », réalisés « sur le motif ».
Cet ouvrage illustre le naturalisme chez Courbet, à travers, principalement, ses paysages, et la transmission de sa vision du réel auprès d'autres artistes qui ont formé une école comtoise du paysage. La figure de George Besson (Saint-Claude, 1882 - Paris, 1971), collectionneur et critique d'art, ardent défenseur de Courbet et du réalisme, est abordée sous l'angle de l'histoire de la création du musée Courbet à Ornans, mais également à partir du lien qui l'unissait à sa ville natale, Saint-Claude. En effet, dans la capitale haut-jurassienne, l'inauguration du musée de l'Abbaye - dont le projet a été porté par les deux artistes peintres, devenus donateurs, Guy Bardone et René Genis - a été rendue possible alors que Besson en avait posé les jalons quarante ans auparavant.
Autour de Courbet, se mêlent ainsi différentes personnalités franc-comtoises ayant participé, à titres divers, à la connaissance, la diffusion et la continuité du rayonnement de son úuvre et de l'art.