L'art du treillage remonte au XIV siècle. Très à la mode au XVII et XVIII siècles. Dezallier d'Argenville les qualifiait de "magnifiques quand ils sont bien placés en rehaussant la beauté naturelle des jardins". Après un très long déclin dès la fin du XVIII siècle, l'art du treillage réapparaît en 1895 jusqu'à la Première Guerre mondiale dans les grandes restaurations. Aujourd'hui l'art du treillage, reconnu comme véritable architecture de jardin, reprend ses lettres de noblesse comme à Versailles avec la restauration du Bosquet de l'Encelade, avec celle du treillage des jardins du musée Nissim de Camondo à Paris ou bien encore le projet mené pour la réhabilitation de l'exemplaire Waux Hall de Bruxelles.